Baramalice

Bara à Cuba

13 Mars 2007 , Rédigé par baramalice Publié dans #coin parents

Bara à Cuba ...

Cette idée de voyage engagée avec" hospitalityclub"nous a emmenés pendant ces vacances d'hiver dans une école de la Havane, dans un quartier qu'on appelle " la Habana Vieja".

Une classe ouverte sur la rue, en pleine ville. J'ai franchi la porte pour les rencontrer, avec l'idée que nous allions correspondre.

Echanger avec des enfants d'ailleurs, s'ouvrir au monde. Le problème, dans ce coin du monde, c'est la langue. On parle l'espagnol à Cuba ! Mais peu importe, rien ne nous arrête : nous enverrons des dessins, des images, des musiques.

 

 

 

 

La directrice de l'école "Carlo Manuel de Cespedes" nous a ouvert gentiment son école et nous l'a fait visiter.

Du niveau "prescolar" à la fin de l"elementario", dans chaque classe, nous avons eu droit au cérémonial. Lorsqu'on pénètre dans la classe, les enfants se lèvent et entonnent, selon leur classe des vers de José Marti ou une chanson qui parle du Che. Nous avons même eu droit à une chorégraphie complète chez les plus grands, battements de mains et claquements de pieds à l'appui.

Il ya toujours un meneur dans la classe, qui donne le signal du départ lorsque quelqu'un entre dans la classe. C'est très impressionnant...et émouvant .

 

 

Peu de papiers, peu de crayons. Classe minimum, mais classe pour tous. Ecole obligatoire de cinq ans à 18 ans. Pas plus de vingt élèves par classe, c'est le maximum. Pour ce que nous avons vu, il y en avait plutôt quinze. Pour le repas de midi, quartiers d'orange et fromage ( nous avons pu visiter la cantine).Les gabarits d'enfants ne ressemblent pas aux nôtres. J'ai demandé, chaque fois que nous entrions dans une classe quel âge avait les enfants, car j'avais du mal à établir un parallèle avec nos classes.

Les classes sont sobrement décorées ...de portraits du Che. Dans le bureau de la directrice trône aussi un portait de Chavez.

A la campagne, les enfants font de longues marches jusqu'à leur école. Nous en avons pris souvent en stop. Quelques privilégiés ont des vélos, qui coûtent environ 10 fois un salaire mensuel moyen.

Mais l'éducation est entièrement gratuite, jusqu'à l'université. Et les Cubains sont fiers de cette victoire là.

 

 

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F
Beau voyage...Bara à Cuba ça sonne bien...Finalement apres Louis en Chine, l'Afrique et le projet Bibliotheque, voilà l'Amérique comme continent...Bravo pour ces photos, ce recit et on espere que ce projet pourra vivre...si mon espagnol peut servir...on en sait jamais...
C
extraordinaire ce voyage! je suis maman d'une de vos futures écolières et ne connais donc pas encore votre "fonctionnement". Comment ce magnifique voyage hors du commun va-t-il entrer dans votre école, dans les classes? initiative personnelle? projet de classe? quelles suites? pour vous, pour eux là-bas, pour les enfants de l'école Bara? j'ai hâte de voir ma fille participer au foisonnement d'activités et de Bara-projets à la rentrée prochaine!
B
ce voyage n'est pas pris en compte par une classe ( en tout cas pas pour le moment), parce que l'idée a germé en cours de voyage, même si l'idée de l'ouverture au monde est validée par tous. <br /> La classe de M. Calcoen va correspondre avec le Burkina Faso ( voir l'article qui s'y réfère). Je pense au conseil d'enfants pour l'école de Cuba. <br /> De toute façon, la barrière de la langue ne nous permettra pas une correspondance scolaire classique. <br /> Mais on pourrait aussi imaginer une correspondance plus large : d'école à école. Parents y compris. Car les parents qui parlent espagnol existent dans cette école !<br /> Et si on en parlait au point parents de vendredi soir ?